Fertilité féminine : à quel moment est-on la plus fertile et quelles sont les causes de l’infertilité ?
Guides
13 Avr 2025
Mieux connaître sa fertilité, c’est mieux la maîtriser !
Comprendre comment fonctionne la fertilité féminine est une étape clé pour envisager un parcours vers la parentalité.
En identifiant votre période de fertilité maximale et en apprenant à repérer les premiers signes d’infertilité, vous pouvez agir en connaissance de cause et mieux orienter votre parcours.
Dans ce guide, nous verrons quand il est le plus facile de concevoir, combien d’ovocytes une femme possède au cours de sa vie, comment évaluer sa fertilité, et quelles sont les principales causes d’infertilité féminine.
Sur le plan biologique, les femmes sont au sommet de leur fertilité entre la fin de l’adolescence et la fin de la vingtaine. À partir de 30 ans, la fertilité commence à diminuer progressivement, puis le déclin s’accélère après 35 ans.
Si l’on se réfère au cycle menstruel, la période la plus propice à la conception correspond à ce que l’on appelle la « fenêtre de fertilité », une phase très courte qui dure seulement 12 à 24 heures après l’ovulation. C’est pourquoi le bon timing est essentiel lorsqu’on essaie de tomber enceinte.
Comprendre le lien entre cycle menstruel et fertilité
La fertilité féminine est étroitement liée au cycle menstruel, dont la durée varie généralement entre 21 et 35 jours.
L’ovulation correspond à la libération d’un ovocyte par l’un des ovaires, en principe environ 14 jours avant le début des prochaines règles.
Cependant, ce moment peut varier selon la durée du cycle : par exemple, pour un cycle de 28 jours, l’ovulation a souvent lieu autour du 14e jour, mais des cycles plus courts ou plus longs peuvent avancer ou retarder cette date.
Quelle est la durée de la fenêtre de fertilité ?
Beaucoup ignorent que la fenêtre de fertilité est en réalité très courte. Une fois l’ovulation survenue, l’ovocyte ne reste fécondable que pendant 12 à 24 heures. Le moment des rapports est donc déterminant. Cependant, comme les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à 5 jours dans l’appareil génital féminin, les jours les plus fertiles sont les 5 jours précédant l’ovulation ainsi que le jour même de l’ovulation.
La période de fertilité maximale
Les jours précédant l’ovulation, ainsi que le jour de l’ovulation lui-même, correspondent à ce qu’on appelle la « fenêtre de fertilité ».
Jours les plus fertiles : les 5 jours qui précèdent l’ovulation et le jour de l’ovulation sont ceux où les chances de conception sont les plus élevées.
Pourquoi le moment est crucial : les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à 5 jours dans les voies génitales féminines, tandis que l’ovocyte n’est fécondable que pendant 12 à 24 heures. Cette fenêtre étroite rend la connaissance de son cycle essentielle pour concevoir.
Tests d’ovulation
Les tests d’ovulation urinaires permettent de détecter la montée de l’hormone LH, signalant une ovulation imminente. Cela aide à identifier précisément les jours de fertilité maximale.
Les signes de l’ovulation
Apprendre à reconnaître les signes de l’ovulation peut vous aider à repérer votre période la plus fertile :
Douleur pelvienne légère ou gêne abdominale (douleur ovulatoire)
Légère élévation de la température basale du corps
Changement de position ou de texture du col de l’utérus
Quel est le meilleur moment pour avoir un enfant
Le bon moment pour envisager une grossesse dépend de votre santé, de vos priorités de vie et de vos projets personnels ou professionnels.
D’un point de vue biologique, la vingtaine et le début de la trentaine correspondent à la période de fertilité maximale. Cependant, de nombreuses femmes choisissent aujourd’hui de différer leur projet parental, que ce soit pour des raisons de carrière, de stabilité financière ou d’épanouissement personnel.
Tomber enceinte après 35 ans peut demander davantage de temps, mais cela reste tout à fait possible. Grâce aux techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP), de nombreuses femmes deviennent mères même après 40 ans.
Diminution de la fertilité liée à l’âge
De 20 à 35 ans : période de fertilité optimale
Après 35 ans : baisse progressive de la quantité et de la qualité des ovocytes
Si vous prévoyez une grossesse à un âge plus avancé, la congélation de vos ovocytes peut représenter une solution. Ce procédé permet de préserver votre fertilité en congelant vos propres ovocytes à un moment où leur qualité est optimale, afin de pouvoir les utiliser ultérieurement lorsque vous serez prête à avoir un enfant. De plus en plus de femmes optent pour cette option afin de se laisser davantage de liberté dans leurs choix de vie et d’aborder l’avenir avec plus de sérénité.
Nombre d’ovocytes au cours de la vie d’une femme
Les femmes naissent avec la totalité des ovocytes qu’elles posséderont au cours de leur vie. À la naissance, on en compte environ 1 à 2 millions, mais ce nombre diminue naturellement avec l’âge.
Évolution du nombre d’ovocytes au cours de la vie :
À la naissance : environ 1 à 2 millions d’ovocytes
À la puberté : 300 000 à 400 000 ovocytes
Pendant la vie reproductive : environ 300 à 400 ovocytes seront libérés lors de l’ovulation
Après 35 ans : baisse accélérée de la qualité et de la quantité des ovocytes
Ce déclin est un phénomène naturel lié au vieillissement. Si vous souhaitez en savoir plus sur votre réserve ovarienne actuelle, il est possible de réaliser un bilan de fertilité pour obtenir une évaluation plus précise
Comment savoir si l’on est fertile ?
Un bilan de fertilité peut permettre d’identifier des troubles éventuels et d’orienter vers les solutions les plus appropriées. Si vous essayez de tomber enceinte depuis un certain temps sans succès, réaliser ce type d’examen peut être une étape déterminante dans votre parcours.
Quels sont les examens les plus couramment proposés ?
Prise de sang, pour analyser les niveaux des hormones suivantes :
FSH (hormone folliculostimulante) : régule la croissance des follicules ovariens
LH (hormone lutéinisante) : déclenche l’ovulation
AMH (hormone antimüllérienne) : reflète la réserve ovarienne
Progestérone : confirme la survenue de l’ovulation
Œstradiol : sa valeur varie au fil du cycle
Prolactine : influence la maturation folliculaire et l’ovulation
Les autres tests comprennent :
Échographie pelvienne (généralement par voie vaginale) : permet d’observer les ovaires, l’utérus et les trompes, et de repérer des anomalies comme des kystes, des fibromes utérins ou des signes d’endométriose.
Hystéroscopie : insertion d’un hystéroscope (petite caméra) dans l’utérus via le col pour observer la cavité utérine et détecter d’éventuels polypes, fibromes ou adhérences. Des traitements peuvent être réalisés au cours de l’examen si nécessaire.
HSG (hystérosalpingographie) : radiographie de l’utérus avec injection de produit de contraste pour vérifier si les trompes de Fallope sont perméables.
HyCoSy (Hystérosalpingographie échographique) : cet examen, comparable à une HSG, consiste à injecter un liquide dans l’utérus, puis à suivre son passage à travers les trompes de Fallope à l’aide d’une échographie. Il permet de détecter d’éventuelles obstructions ou anomalies tubaires, avec l’avantage de ne pas utiliser de rayons X.
Examen pelvien : permet d’évaluer la région génitale interne afin de détecter d’éventuelles anomalies, comme des douleurs, des masses ou des signes d’infection. Il peut aider à diagnostiquer des pathologies telles que des fibromes, des kystes ovariens ou une maladie pelvienne inflammatoire.
Test de dépistage de la chlamydia : cette IST peut altérer la fertilité ; un prélèvement vaginal ou une analyse d’urine permet de confirmer sa présence. Un traitement antibiotique est prescrit en cas de résultat positif.
Cœlioscopie (ou laparoscopie) : intervention chirurgicale mini-invasive permettant, via une petite incision abdominale, d’observer directement l’utérus, les ovaires et les trompes pour évaluer la présence d’anomalies.
L’ensemble de ces examens permet d’établir un bilan complet de votre santé reproductive et d’orienter, si besoin, vers une prise en charge adaptée.
Les signes d’infertilité chez la femme
Si vous avez des difficultés à tomber enceinte, il est essentiel de savoir quels signes peuvent révéler un trouble de la fertilité. De nombreuses femmes ne découvrent un problème qu’après plusieurs mois d’essais infructueux.
Si vous essayez de concevoir depuis plus de 12 mois sans succès, il est temps de consulter un spécialiste de la fertilité. Si vous avez 35 ans ou plus, ne tardez pas autant : une évaluation après 6 mois d’essais infructueux est recommandée. Et si vous avez plus de 40 ans, il est préférable de consulter dès que vous commencez à envisager une grossesse. Une prise en charge précoce peut faire toute la différence.
Symptômes fréquents pouvant indiquer un trouble de la fertilité
Peu importe depuis combien de temps vous essayez de concevoir, consultez sans attendre si vous présentez l’un des symptômes suivants :
Règles irrégulières ou absentes
Règles très abondantes ou douloureuses
Douleurs pelviennes persistantes (souvent en lien avec l’endométriose)
Changements hormonaux : acné, pilosité excessive, prise de poids
Antécédents de fausses couches
Qu’est-ce que l’infertilité secondaire ?
On parle d’infertilité secondaire lorsqu’une femme rencontre des difficultés à tomber enceinte après avoir déjà eu une grossesse réussie. Cela peut s’expliquer par l’âge, des changements dans l’état de santé ou encore certains facteurs liés au mode de vie. Si vous êtes dans cette situation, mieux vaut consulter un spécialiste de la fertilité pour identifier la cause et explorer les solutions possibles.
Pourquoi je n’arrive pas à tomber enceinte ? Les causes fréquentes de l’infertilité féminine
Plusieurs facteurs peuvent expliquer des difficultés à concevoir. Les identifier permet de poser un diagnostic et de mettre en place une prise en charge adaptée.
Âge avancé et diminution de la réserve ovarienne
Comme mentionné précédemment, le nombre d’ovocytes viables diminue naturellement avec l’âge. Ce déclin commence dès la fin de la vingtaine et s’accélère après 35 ans. À partir de 40 ans, la quantité et la qualité des ovocytes sont significativement réduites, ce qui peut rendre la conception plus difficile et augmenter le risque de fausse couche.
Troubles de l’ovulation
Lorsque l’ovulation est irrégulière ou absente, il devient plus compliqué de tomber enceinte. Parmi les causes fréquentes de troubles de l’ovulation, on trouve :
Une activité physique excessive ou des variations de poids importantes
Obstruction ou atteinte des trompes (infertilité d’origine tubaire)
Lorsque les trompes de Fallope sont obstruées ou altérées, l’ovocyte et les spermatozoïdes ne peuvent pas se rencontrer, ce qui empêche la fécondation. Parmi les causes fréquentes, on retrouve :
L’endométriose se caractérise par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Cela peut provoquer inflammations, adhérences et douleurs chroniques, et gêner la fécondation ou la nidation de l’embryon.
Anomalies de l’utérus
Certaines anomalies structurelles de l’utérus peuvent empêcher l’implantation de l’embryon ou compromettre le bon déroulement de la grossesse. Parmi les causes fréquentes, on retrouve :
Certaines femmes présentent dès la naissance des anomalies de l’utérus, comme un utérus bicorne ou cloisonné (utérus septé), qui peuvent compliquer la conception ou favoriser les fausses couches. Selon les cas, une intervention peut être envisagée, mais un traitement n’est pas toujours nécessaire.
Anomalies génétiques
Des anomalies chromosomiques ou des maladies génétiques héréditaires peuvent nuire à la fertilité. Par exemple, le syndrome de Turner ou d’autres troubles affectant le développement des ovocytes peuvent rendre la conception plus difficile.
Maladies auto-immunes
Dans certains cas, le système immunitaire peut s’attaquer aux tissus reproducteurs, et ainsi entraîner une infertilité. Parmi les pathologies concernées :
Si vous essayez de tomber enceinte, certaines actions simples peuvent booster votre fertilité et augmenter vos chances de conception.
1. Surveiller votre ovulation
Savoir quand vous ovulez est essentiel pour maximiser vos chances de grossesse. Pour repérer vos jours les plus fertiles, vous pouvez faire un test d’ovulation, surveiller votre courbe de température ou encore utiliser une application mobile de suivi du cycle menstruel.
2. Adopter une bonne hygiène de vie
Un mode de vie sain favorise la fertilité. Pensez à :
manger équilibré, avec des aliments riches en vitamines et en antioxydants,
maintenir un poids santé,
éviter le tabac et limiter l’alcool,
pratiquer des techniques de gestion du stress, comme la relaxation ou la pleine conscience.
3. Consulter un spécialiste si besoin
Si vous n’êtes pas parvenue à tomber enceinte après 12 mois d’essais (ou 6 mois si vous avez plus de 35 ans), il est conseillé de consulter un médecin spécialiste de la fertilité. Un bilan de fertilité permettra d’identifier une éventuelle cause et de vous orienter vers une prise en charge adaptée.
Prenez en main votre fertilité
Mieux comprendre votre corps, reconnaître les signes d’infertilité féminine et obtenir un accompagnement médical au bon moment peut faire toute la différence. De nombreuses causes d’infertilité sont traitables : avec le bon soutien, vous avez toutes les chances de réussir votre projet de grossesse.
Si vous vous inquiétez pour votre fertilité ou si vous pensez qu’il est peut-être temps d’envisager un traitement, parlez-en aux experts de Procriar. Prenez rendez-vous pour une consultation sans engagement dès aujourd’hui et obtenez des réponses claires sur votre fertilité.
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